Localisation des orchidées sur le ban d’Enchenberg (Laurent Bichler)

De tout temps le ban d’Enchenberg est connu pour ses orchidées sauvages qui poussent dans les prairies et aux abords de la forêt. En ce printemps 2021 trois espèces dominent le ban. Une quatrième espèce : l’orchis à deux feuilles, ne fait pas partie de cette étude. Elle est très présente dans les zones ombragées le long de la voie ferrée.

Localisation par lieu-dit

Orchis  bouffon (Anacampus morio) : Arrenbronnen, Boesch, Semelswiese, Frauenholz, Oben am Kump, Anderseits Kremel, Umbach, Breitengraben, Gemeindestueck,Zwischen dem Wald, Welschrat unten am Weg, Welschrat oben am Weg, Effwiller, Hundseck, Igelswinkel, Bildstoeckel, Even, Lenscheit et Freigarten.

Orchis brûlé (Neotina ustulata) : Arrenbronnen, Boesch, Welschrat unten am Weg et Welschrat oben am Weg.

Orchis à larges feuilles (Dactylorhiza majalis) : Gemeindestueck, Aspen,Bildstoeckel, Even et Lenscheit.

Les plus grandes colonies : Orchis bouffon au lieu-dit « Oben am Kump », Orchis brûlé au lieu-dit « Welschrat unten am Weg » et l’Orchis à feuilles larges au lieu-dit « Aspen ».

Les zones où l’on ne trouve pas d’orchidées sont la grande surface cultivée (céréales) du Lendscheit et autres moins grandes surfaces de céréales, les secteurs boisés (forêts privés et la forêt communal) du Lenscheiterberg, Hasenhuebel, Vereneskopf, Klokenberg, Schinkelsdell, Heiligenbronner Wald … Et bien sûr les routes et zones urbanisées. En conclusion, on trouve des orchidées sauvages dans 98 % des prairies du ban. Enchenberg mérite bien  le nom de Terre d’orchidées ou Orchidées Land . Sur la carte du ban d’Enchenberg, les formes géométriques colorées en violet indiquent les emplacements des orchidées.

Masses sphériques en tuf volcanique à perforation biconique de la région transfrontalière de Rimling et Blieskastel

Ces pages évoquent une catégorie d'artefacts présente dans la région Sarre-Lorraine-Luxembourg avec une concentration notable dans la région transfrontalière de Rimling/Blieskastel. Ces objets sont réalisés en tuf volcanique.

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Lames polies néolithiques en roches noires vosgiennes - Etat de la question pour le Luxembourg et les régions limitrophes (Sébastien Schmit)

Résumé :

Suite aux découvertes des carrières néolithiques de roches noires vosgiennes dans le sud du massif des Vosges, un
recensement des lames polies réalisées dans ces matériaux a été réalisé dans les collections publiques du Luxembourg et
d’une partie du département de la Moselle.

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Sur les traces des premiers Rimlingeois (Sébastien Schmit)

Résumé :

Des prospections archéologiques pédestres (ramassages  de surface) menées sur le ban de la commune et des communes limitrophes depuis  une  quinzaine  d’années,  nous  ont  permis  de  recueillir  un  mobilier  abondant,  notamment
préhistorique.
Ce  mobilier  a  été  authentifié. L’Histoire et surtout la Préhistoire de la terre de Rimling sont bien plus riches qu’on ne le pensait jusqu’alors.

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Biface en silex du Muschelkalk de Bettviller – Hœlling « Hinterste Kiesehuebel Bauertchen » (Sébastien Schmit)

Résumé :

Un biface à dos partiel en silex du Muschelkalk, associé à quelques objets en silex et quartzite, a été mis au jour
lors de prospections pédestres sur la commune de Bettviller-Hoelling en Moselle. Cet article propose d’attribuer techno-culturellement l’artefact, à l’aide de plusieurs grandes synthèses récentes et à partir de comparaisons régionales.
Ainsi, ce biface semble trouver sa place dans le « Moustérien avec des outils bifaciaux ».

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Nouvel indice d’une occupation de l’Est de la France au Paléolithique supérieur ancien : découverte d’une pointe pédonculée à Rimling « Kohlhecke », Moselle (Olivier Touzé, Justin Coppe & Sébastien Schmit)

Résumé :

Publication de la pointe gravettienne de Rimling (Paléolithique Supérieur ancien, période du Gravettien, vers - 28 000 ans av. J.-C.), dans Notae Prehistoricae, revue de diffusion internationale. Un témoin unique en Lorraine, d'une période fort mal connue dans la région Grand Est. Des analyses tracéologiques ont montré qu'il s'agissait très probablement d'une pointe de lance ou de sagaie, brisée à l'impact... Le silex a voyagé sur plus de 200 km depuis sa zone d'extraction, peut-être dans le corps d'un animal blessé ?

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